Non, je ne parlerais pas dans cet article de Facebook mais d’un phénomène qui peut arriver lorsqu’on désire annoncer l’Evangile et qu’on a conscience du salut des âmes, c’est de leur rentrer dedans à coup de « Repentez-vous, races de vipère ! » Vous voyez ce que je veux dire ? Dans leur zèle, certains pensent qu’il faut que la personne à qui ils témoignent doit tout avoir, tout comprendre et se convertir dans l’instant.
C’est ce qui m’arrivait au début de ma conversion. Voulant parler de Jésus à tout le monde, je leur passais le karcher-purificateur en moins de 5 minutes ! Seulement, au fil des retours et des claques qui peuvent arriver, on comprend qu’on fait un travail inverse, on braque et on endurcit les personnes parce qu’elles ne sont pas prêtes à recevoir.
Avant d’aller, t’es-tu seulement préparé dans la prière ? Laisses-tu la personne s’exprimer et la comprendre ? 1 Corinthiens 16:14 « Que tout ce que vous faites se fasse dans l’amour. » Si tu ne vois pas de résultats mais plutôt des portes qui se ferment, enlève tes cornes de bouc, enlève ta théorie de l’évangélisation à coup de Bible.
Laisse d’abord le Seigneur transformer ton cœur et demande-lui de te donner son amour pour les âmes. Nous sommes ses brebis ! Et dans le monde, nous sommes encore ses brebis et nous devons témoigner avec un cœur de brebis. Témoigne simplement en vivant avec amour, dans l’amour, laisse le monde être interpellé par cet amour divin. Intéresse-toi à ceux que tu as autour de toi, que tu croises chaque jour. Avec ton cœur de brebis, amène-les simplement à connaître le cœur du Grand Berger et elles entreront toutes seules dans la bergerie ! Mais pour amener au Berger, il faut soi-même le connaître, savoir ce qu’il a fait pour ses brebis et comprendre l’amour qui le motiva. Il s’agit de la même chose pour les personnes ayant quitté la foi, ne les jugeons pas avec nos cornes mais acceptons leur demande de pardon, communiquons l’amour fraternel, partageons notre coeur.
Jean 10:14-15 « Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent, comme le Père me connaît et comme je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis »