Jean 21/20-22 : « Pierre, s’étant retourné, vit venir après eux le disciple que Jésus aimait, celui qui, pendant le souper, s’était penché sur la poitrine de Jésus, et avait dit : Seigneur, qui est celui qui te livre ? En le voyant, Pierre dit à Jésus : Et celui-ci, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? Jésus lui dit : Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi. »
Le dialogue entre Pierre et Jésus peut ressembler à un dialogue de sourd surtout du côté de Pierre qui cherche à détourner la discussion sur quelqu’un d’autre que lui.
Cliché n°1 : Croire que Dieu n’existe que pour nous punir…
En effet, Jésus est en tête à tête avec Pierre qui n’en mène pas large après avoir renié son maître. Jésus ne vient pas pour juger mais pour sauver, relever, restaurer et il veut le faire avec chacun.
Jean 12/47 : « Si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde point, ce n’est pas moi qui le juge ; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde. »
Alors, cessons de voir en Dieu un père qui vient vers nous seulement pour nous juger. Il envoie son Fils pour justement éviter votre condamnation. Laissez Jésus vous parler et soyez attentifs à ce qu’il va vous dire !
Cliché n°2 : Croire en Dieu est suffisant pour avoir la vie éternelle
Jésus vient de mourir sur cette croix d’un supplice atroce. Mais Dieu son Père l’a ressuscité. La porte du salut est ouverte, l’amour de Dieu a triomphé, la vie éternelle est proposé pour chaque être humain qui veut bien croire à cette démonstration de l’amour divin. Vous avez cru mais cela ne s’arrête pas à croire seulement, il faut suivre la voie que Dieu a tracé pour votre vie et pour que vous restiez dans l’objectif de l’espérance de l’éternité.
Il vous pose cette question aujourd’hui : M’aimes-tu ? (Jean 21/15-17)
Plus que croire, aimez-vous Jésus ? Est-il devenu votre compagnon de route, votre maître, votre frère ? Vous sentez-vous disciple de Christ ? Vit-il vraiment en vous ? Peut-on discerner son caractère, sa personne au travers de votre personnalité, votre caractère ?
Depuis la croix, le reniement, Pierre suivait Jésus de loin et il n’était plus dans le pas de son maître. Il était même reparti pécher des poissons comme il faisait avant de rencontrer Jésus. Suivre Dieu de loin ne nous amène rien dans notre vie et ne dure pas très longtemps. Approchez-vous de Lui !
Jacques 4/8 : « Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs ; purifiez vos cœurs, hommes irrésolus. »
Reviens vers Lui de tout ton cœur car il est fidèle pour te pardonner encore une fois (1 Jean 1/9) si tu t’approches avec crainte en confessant tes fautes. Choisis aujourd’hui de faire un pas de plus et d’aimer celui qui a tout donné pour toi…le Fils de Dieu.
Cliché n°3 : Je peux suivre Jésus et faire ce que je veux quand même
Il est vrai que Jésus est un gentleman et ne forcera personne à le suivre mais si vous pensez suivre Jésus et que vous ne faites que votre volonté, cela veut dire que vous ne suivez pas Jésus. Quand Jésus nous appelle avec un « suis-moi », cela signifie que c’est lui qui donne la direction, il ouvre la route. Si vous souhaitez être disciple de Christ, il vous faut comprendre que vous ne vous appartenez plus à vous-mêmes mais vous appartenez à Jésus. C’est la volonté du Père qui prime.
Luc 14/33 : « Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple. » Ce ne sont donc pas le film de notre vie qui va s’accomplir mais la destinée faite d’avenir et d’espérance que Dieu a prévu que vous vivrez. Votre plan ne peut se comparer à celui de Dieu. Jésus va annoncer à Pierre de quelle mort il glorifierait Dieu. Même si cela ne ressemble pas à ce que Pierre devait s’imaginer, le récit de son ministère dans le livre des Actes des Apôtres nous témoigne la bénédiction de Dieu dont il a bénéficié et la joie qui fut la sienne de vivre cette aventure de vie avec Dieu même au milieu des souffrances. Lisez ses deux épîtres. Il ne considère plus les souffrances terrestres face au bonheur de se retrouver dans le ciel avec Dieu (1 Pierre 4/2-19)
C’est ainsi que Paul dira dans la même pensée : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi » (Galates 2/20). Pouvez-vous le dire pour votre propre vie ?
Cliché n°4 : Suivre les autres nous garantit une certaine considération de la part du Père
Devant l’invitation de Jésus à le suivre, nous pouvons avoir diverses réactions car si nous comprenons tout ce qu’elle représente, notre cœur n’est pas forcément prêt à y répondre. Un autre disciple passe, Pierre saute sur l’occasion pour demander à Jésus : « Et lui ? Que devient-il ? Est-ce qu’il te suit ? »
Notre conscience aime bien changer de sujet dès que l’on met un peu trop le doigt sur elle. On pense souvent qu’en suivant les autres chrétiens, en venant à l’église, en chantant un peu, en priant un peu, en lisant un peu la Bible, nous hériterons du salut comme tout le monde. Mais attention, Jésus nous met en garde…
Matthieu 7/21 : « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. »
Faites-vous la volonté du Père ? Peu importe ce que font les autres, peu importe même ce que fait votre femme, vos enfants, vos parents, vos frères et sœurs vis-à-vis de Dieu. Là, il s’agit de vous. Le salut est une affaire personnelle. C’est celui qui ira jusqu’au bout qui sera sauvé.
Marc 13/13 : « Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom, mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. »
Le choix de suivre Jésus vous rendra peut-être impopulaire et vous perdrez sûrement des amis. Mais en choisissant Jésus comme ami et Dieu pour Père et en marchant dans ses voies parfaites, la bénédiction qui sera la vôtre n’aura pas de prix !
Brisez donc ces clichés dans vos pensées et avancez, répondez de tout cœur aujourd’hui à ce merveilleux impératif : « Suis-moi !»
Benjamin LAMOTTE