Il y a peu, je voyais une personne quasiment insulter une caissière car elle attendait depuis trop longtemps à la caisse. Pour quelques minutes, les gens ne savent plus patienter et dans des situations minimes, ils réagissent de manière démesurée. Le contentement n’est pas une notion abordée fréquemment pourtant, elle a besoin de l’être de plus en plus face aux millions de français bougons et aux causes multiples de mécontentement que l’on peut connaître.
Lire Philippiens 4/10-13
J’ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur de ce que vous avez pu enfin renouveler l’expression de vos sentiments pour moi ; vous y pensiez bien, mais l’occasion vous manquait. Ce n’est pas en vue de mes besoins que je dis cela, car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette. Je puis tout par celui qui me fortifie.
L’apôtre Paul sait de quoi il parle lorsqu’il dit être passé par l’humiliation ou encore l’abondance. Après avoir été arrêté par Jésus dans sa folie, il a choisi de continuer à suivre celui qu’il persécutait. Cela n’était pas sans conséquences : il quittait le confort des chefs religieux pour partir en mission sur les chaudes routes de l’Asie Mineure, se retrouvant frappé, emprisonné, lapidé…
Le lendemain de sa lapidation, il repart sur les routes. Dans la prison, il chante. Il fuit de Damas en descendant dans une corbeille. La force du contentement se trouve dans celui qui fortifie.
Jésus est passé par ces difficultés, plus par l’humiliation que par l’abondance. Il n’avait pas de toit, on cracha sur lui, il finit crucifié à cause de nous et nous sommes capables de nous plaindre parce qu’un frère ou une sœur s’est assis sur NOTRE chaise à l’église (alors que ce n’est pas la nôtre), de râler sur ceux qui font le ménage (alors que nous ne faisons rien dans l’église), de gémir auprès de Dieu de nous donner quelques euros pour finir le mois (alors que nous gérons mal notre argent),
Allons, un peu de contentement ! Un peu de mesure. Le contentement fait partie de ce rééquilibrage que Dieu fait dans notre conscience trop prise par la soif d’avoir toujours. Il nous donne de considérer l’état de notre prochain avant le nôtre. De savoir voir qu’il y a plus à plaindre que nous même si nous traversons de dures épreuves. D’apprendre à compter sur la force du Seigneur au lieu de répéter à qui veut l’entendre nos misères du quotidien.
Lire 1 Timothée 6/6-10
Savoir vivre dans l’humiliation n’est pas donné à tout le monde mais seulement à celui qui place sa joie dans le salut divin. Rien n’a plus d’importance que la grâce qui coule de la croix pour effacer notre péché et nous donner accès à un rang honorable : assis avec Christ dans les lieux célestes.
En réfléchissant à ces choses, il est temps de dire stop à la critique facile des moments de louange qui sont trop long, des prédications qui sont trop dures, des pasteurs qui ne font pas leur boulot… Des milliers de chrétiens persécutés aimeraient tant connaître ces choses et meurent avec la joie de Christ en ayant eu entre les mains qu’une seule page de la Bible.
Hébreux 13/5 : « Ne vous livrez pas à l’amour de l’argent ; contentez-vous de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point. »
Dieu est fidèle. Tu traverses la difficulté ? Dieu est tout-puissant pour t’en délivrer. Il veut peut-être que tu apprennes à dire : « je suis content de l’état dans lequel je me trouve » ou encore « Ta grâce me suffit » (2 Corinthiens 12/9).
Benjamin LAMOTTE