Ni l’un, ni l’autre, voilà ma réponse et cela est possible.
Rappelons ce qu’est le légalisme : il s’agit de s’afférer à appliquer la loi rigoureusement et justement. Seulement, la place de la grâce devient inexistante. Vouloir appliquer la loi divine parfaitement n’est pas possible, nous manquerons le but bien souvent, c’est le péché. C’est ce que reprochait Jésus aux pharisiens et docteurs de la loi. Ils étaient aveugles sur leur propre situation se considérant comme propres justes.
C’est pour cela que Jésus est venu apporter la grâce afin de pardonner nos fautes et nous donner l’accès au ciel. Mais bien entendu, cela ne signifie pas qu’il faille faire ce que nous voulons au prétexte de la grâce. C’est ce qu’on appelle le laxisme, à savoir user de la liberté permise par la grâce comme un moyen de nager dans le péché sans être culpabiliser.
Galates 5/13-14 : Frères, vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair ; mais rendez-vous, par la charité, serviteurs les uns des autres. car toute la loi est accomplie dans une seule parole, dans celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Ce qu’il faut, c’est un équilibre et celui-ci est réalisable : avoir une droiture d’application de la Bible tout en ayant la liberté d’expression de l’Esprit.
Concrètement, nous devons mettre en pratique la Parole de Dieu avec tous nos efforts possibles. Mettre en pratique la Bible, c’est obéir à ces commandements comme celui que nous avons au-dessus : aimer son prochain comme soi-même.
Si nous prenons ce texte, aimer son prochain, c’est le bénir, c’est l’aider, c’est l’encourager, c’est être un frère pour lui, c’est ne pas le mépriser, c’est lui montrer la bonne voie, et encore plein d’actions…
Mais, ayant la possibilité de le faire de différentes manières, il ne faut pas se tourner les pouces en disant : « Je verrais demain, on a le temps… » « J’aime bien celui-ci mais pas celui-la » « Je peux faire ceci mais c’est tout ! »
Un autre exemple : dans la manière de rendre un culte à Dieu à l’église, il peut y avoir un programme d’établi mais si un don spirituel est manifesté, si le vent de l’Esprit souffle et visite l’auditoire, il est important de laisser cette action se faire et ne pas l’arrêter sous prétexte qu’il faut terminer le culte à telle heure. Il faudra aussi la sagesse nécessaire de voir que cela n’arrive pas à chaque réunion et donc de ne pas la prolonger ad vitam eternam sous prétexte que la dernière fois, on a été visité pendant des heures et que cela recommencera de la même manière.
1 Corinthiens 6/12 : Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile ; tout m’est permis, mais je ne me laisserai asservir par quoi que ce soit.
Mettons en pratique la Bible pour notre bien et laissons le Seigneur nous étonner dans la dimension de la liberté de l’Esprit. Soyons humbles et conscients de nos faiblesses actuelles en nous appuyant sur Christ pour lui ressembler de plus en plus chaque jour.
Que Dieu vous guide dans cet équilibre.
Benjamin LAMOTTE-AUGRIS