J’ai réfléchis à la parabole des talents et à l’image du trésor que Dieu nous donne, que l’on voit dans la Bible d’une manière générale. Je suis retombé sur deux versets de l’Evangile de Matthieu qui parlent du trésor et aussi d’un champ…
1. Un trésor caché et trouvé
Matthieu 13/44-46 Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un champ. L’homme qui l’a trouvé le cache; et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il a, et achète ce champ. Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles. Il a trouvé une perle de grand prix; et il est allé vendre tout ce qu’il avait, et l’a achetée.
Lorsque nous entendons l’Evangile, il y a une explosion de joie, la lumière se fait sur notre vie et sur la grâce de Dieu qui vient pardonner nos péchés, nous purifier !
L’Evangile est une puissance pour le salut de celui qui croit !
Ce trésor est caché car il se reçoit avec la recherche du cœur et non de l’esprit. Ce trésor, c’est le salut, le billet d’entrée dans le royaume de Dieu. Nous passons des ténèbres à l’admirable lumière.
Lorsque nous voyons notre péché, nous nous en dépouillons. Nous allons donc vendre tout ce dont nous n’avons plus besoin. En faisant cela, nous cachons cette découverte dans le sens où nous ne nous sentons pas digne d’un tel amour, d’une telle libération, grâce, faveur imméritée.
Nous croyons alors que nous ne serons jamais dignes pour le servir et parler de Lui, jamais assez fait pour le remercier. Et c’est vrai !
Et parfois, certaines personnes cachent à nouveau le trésor où elles l’ont laissé et s’en vont, pensant que c’est trop simple pour que ce soit vrai.
D’autres encore, prennent le trésor et s’en vont sans acheter le champ. Elles repartent d’où elles sont venues, c’est-à-dire du monde, elles côtoient les ténèbres, et perdent leur salut, le délaissent, parce qu’il y a d’autres tentations, d’autres trésors, des faux, vers lesquels nous pouvons être tenté d’aller…
Matthieu 6/19-21 Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur.
C’est donc vraiment une histoire de cœur. Où est votre cœur actuellement ? Dans les jeux de hasard, dans ce que vous possédez de plus cher dans votre maison et qui vous empêche de partir en vacances, dans votre voiture dont vous prenez soin plus que votre femme, dans une passion qui dévore votre temps ? Que sais-je ?
Et vous, que faites-vous de votre salut ? de ce trésor ?
2. Vendre tout ce que l’on a et acheter le champ
Avant d’acheter le champ, cette étape est importante : vendre ce que l’on a. C’est se dépouiller de tout ce que nous avons pour pouvoir profiter du trésor et acheter le champ.
Le champ représente notre vie avec Dieu, où nous avons trouvé le trésor. Nous ne savions pas que Dieu était là, mais nous avons eut la lumière et découvert la perspective du plan que Dieu nous propose de vivre avec Lui. Sur cette terre, nous pouvons d’ores et déjà vivre une vie passionnée avec le Seigneur !
Seulement, on ne peut pas cumuler nos richesses d’ici-bas avec les richesses célestes. Il faut faire un choix. C’est ce qu’a répondu Jésus au jeune homme riche : Matthieu 19/16-26 Et voici, un homme s’approcha, et dit à Jésus : Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? Il lui répondit : Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ? Un seul est le bon. Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. Lesquels ? lui dit-il. Et Jésus répondit : Tu ne tueras point; tu ne commettras point d’adultère; tu ne déroberas point; tu ne diras point de faux témoignage; honore ton père et ta mère; et : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Le jeune homme lui dit : J’ai observé toutes ces choses; que me manque-t-il encore ? Jésus lui dit : Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. Après avoir entendu ces paroles, le jeune homme s’en alla tout triste; car il avait de grands biens. Jésus dit à ses disciples : Je vous le dis en vérité, un riche entrera difficilement dans le royaume des cieux. Je vous le dis encore, il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. Les disciples, ayant entendu cela, furent très étonnés, et dirent : Qui peut donc être sauvé ? Jésus les regarda, et leur dit : Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible.
Nous pensons pouvoir acheter la vie éternelle avec nos biens, nos capacités, nos talents, d’ici-bàs. Nous pensons pouvoir acheter le champ avec ce que nous avons dans nos mains. Mais cela est impossible. Et Jésus fait cette réponse parce qu’il sait quel est le prix qu’il va payer pour que ce champ soit accessible et achetable par les hommes.
Nous n’achetons pas avec de l’argent (comme les indulgences du Moyen Age ou au moyen du purgatoire) mais nous achetons ce champ en faisant valoir le trésor du salut, par la foi, ce trésor caché au tombeau. C’est en passant par la croix que nous avons la possibilité d’une vie éternelle. Et c’est Dieu qui a fait tout cela.
Et c’en en livrant nos vies en sacrifice vivant pour Lui que nous pourrons accéder aux autres trésors de ce champ et bâtir nos vies pour l’éternité !
3. Que faire avec le champ ? Construire et Investir !
Aujourd’hui, vous avez différents plan d’investissement que le monde peut vous proposer : l’immobilier, l’art, les actions, l’or…
Jésus nous invite dans le Sermon sur la Montagne à investir dans le ciel. C’est le meilleur placement, il n’y a aucune fluctuation vers la baisse, ni d’aléas. La fidélité de Dieu, c’est du solide !
Nous sommes appelés à bâtir sur ce champ. C’est le champ de Dieu.
Voici ce que dit l’apôtre Paul et qui va nous aider à comprendre quoi faire avec ce champ :
1 Corinthiens 3/5-10 : Qu’est-ce donc qu’Apollos, et qu’est-ce que Paul ? Des serviteurs, par le moyen desquels vous avez cru, selon que le Seigneur l’a donné à chacun. J’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a fait croître, en sorte que ce n’est pas celui qui plante qui est quelque chose, ni celui qui arrose, mais Dieu qui fait croître. Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail. Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu. Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus. Mais que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus.
Nous sommes donc appelés à bâtir un temple à la gloire de Dieu. C’est notre vie, qui est le temple du Saint-Esprit. Ainsi, notre corps, nos pensées, nos actions sont entièrement tournés vers Dieu et produisent en nous un caractère nouveau d’où jaillit le fruit de l’Esprit, une compassion nouvelle qui va nous faire bouger pour ceux qui sont en détresse et ainsi, nous brillons, et nous sommes vus de tous ceux qui regardent notre vie se bâtir. Parce qu’on aime bien regarder les constructions, les vies se bâtir.
Aussi, cette construction n’est pas seulement pour nous mais elle fait rayonner Dieu dans ce monde. Elle permet à nos enfants, de voir notre vie change également et c’est un investissement pour eux, dans la transmission. Dieu nous donne tout ce qu’il faut pour bien bâtir ; La Bible nous dit qu’il nous a donné tout ce qui contribue à la piété.
2 Pierre 1/3-8 Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise, à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ.
Et tout cela se voit en premier lieu dans la famille. Et tout ce que nous bâtissons reste comme un souvenir dans leur esprit que l’on peut bâtir une vie en Dieu (cela ne veut pas dire qu’ils vont être sur ce champ, il faut qu’ils trouvent le trésor aussi). Je réécoutais l’autre jour des anciens chants de la Chorale de Cannes, et autres et je me souvenais des rassemblements d’églises les 1er mai …j’étais tout petit mais ce sont des souvenirs gravés à jamais d’une époque où des hommes, des femmes bâtissaient leur vie en Dieu. Les moments de culte en famille le soir, les petits chœurs… Même si votre famille est éloignée du Seigneur, nous prions que ces souvenirs reviennent aux moments difficiles, comme un édifice bâtit solidement sur le roc (je vous laisse lire la fin du Sermon sur la Montagne Matthieu 7).
Conclusion : Jésus revient bientôt, comment sera ta maison au ciel ?
Ce que nous faisons au quotidien (l’aide au prochain, l’adoration du Seigneur), l’entretien de notre vie contre le péché, c’est autant de matériaux que nous donnerons à Jésus lorsqu’il reviendra pour bâtir notre maison au ciel (vous pourrez lire la suite de 1 Corinthiens 3/9 à 17)
Matthieu 25/14-30 Il en sera comme d’un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens. Il donna cinq talents à l’un, deux à l’autre, et un au troisième, à chacun selon sa capacité, et il partit. Aussitôt celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla, les fit valoir, et il gagna cinq autres talents. De même, celui qui avait reçu les deux talents en gagna deux autres. Celui qui n’en avait reçu qu’un alla faire un creux dans la terre, et cacha l’argent de son maître. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et leur fit rendre compte. Celui qui avait reçu les cinq talents s’approcha, en apportant cinq autres talents, et il dit : Seigneur, tu m’as remis cinq talents; voici, j’en ai gagné cinq autres. Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître. Celui qui avait reçu les deux talents s’approcha aussi, et il dit : Seigneur, tu m’as remis deux talents; voici, j’en ai gagné deux autres. Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître. Celui qui n’avait reçu qu’un talent s’approcha ensuite, et il dit : Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n’as pas semé, et qui amasses où tu n’as pas vanné; j’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre; voici, prends ce qui est à toi. Son maître lui répondit : Serviteur méchant et paresseux, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé, et que j’amasse où je n’ai pas vanné; il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers, et, à mon retour, j’aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt. Otez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix talents. Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Le troisième serviteur est resté sur le champ sans rien construire. L’argent ne fait pas pousser une maison ni un temple !
Faire valoir, c’est du travail de chaque jour.
L’apôtre Paul nous dit : Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent; car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. Philippiens 2/12-13
Il a eut peur. Peur d’échouer, peur de mal investir, peur de la réaction de son maître ? C’est mal connaître Dieu. Dieu est amour et il nous dit : tout ce que ta main trouve à faire, fais-le; car il n’y a ni oeuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas. Ecclésiaste 9/10
Bâtissons nos vies sur le roc, et brillons par les œuvres que Dieu a préparés d’avance ! Transmettons aux générations comment nous bâtissons de l’intérieur : prière. Une seule question revient à la base de tout cela : Que faites-vous de votre trésor ?
Commentaire sur “Que faites-vous de votre trésor ?”
Merci infiniment pour cette édification. Que Dieu vous bénisse !