Apocalypse 3/20 : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. »
Ce verset fait partie de la lettre adressée par Christ glorifié à l’église de Laodicée. Il a une dimension prophétique dans le fait que Jésus est à la porte, il est prêt à revenir chercher les siens et à établir son royaume. Et le fait de souper peut nous faire penser aux noces de l’Agneau, ce repas de fête du mariage entre l’épouse, l’Eglise et l’époux, Jésus-Christ.
Mais il a une signification qui correspond avec le contexte de la lettre et dans ce que Jésus reproche à l’église de Laodicée, à savoir qu’elle est tiède et qu’elle ne sait pas où se situer par rapport à Dieu. Son cœur est partagé entre les plaisirs de ce monde et la présence de Dieu.
v.16 « Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. »
Elle s’illusionne sur elle-même croyant être au cœur de la plénitude de Dieu et être bien sous tous rapports vis-à-vis de Dieu. Seulement, ce n’est pas la même vision que Dieu a.
v.17 : « Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu… »
Aussi, Jésus lui conseille vivement de se repentir, de choisir de servir son Dieu de tout son cœur et avec vérité car par ces comportements, l’église de Laodicée a mis Jésus à la porte !
Je me tiens à la porte et je frappe
Est-il encore obligé de frapper à la porte de votre cœur ? Il est facile de s’illusionner en voyant Dieu nous bénir alors que parfois, nous ne faisons pas que du bien. Comme David, croyant que l’affaire avec Bath-Sebha allait se terminer dans le silence et le secret, il restait roi et souverain, jouissant de son royaume.
Par cela, Dieu veut nous montrer qu’il ne nous bénit pas parce que nous faisons bien ou qu’il nous punit dès que nous ne faisons ce qui est mal à ses yeux mais il regarde à notre cœur, à notre attitude de cœur !
Et lorsque Dieu nous reprend par une parole, une prophétie, il regarde comment nous allons réagir : nous braquer ou nous repentir. David a fait le bon choix.
1 Samuel 16/7 : « l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au cœur. »
Où est Dieu dans votre vie ? A-t-il encore une place ?
Est-il encore obligé de frapper, de demander à venir ou peut-il entrer librement, d’ailleurs, il y est resté et il s’est bien installé ?
Jésus ne forcera jamais la porte de personne, c’est un gentleman. Mais son appel se fera tant que la possibilité s’en présentera. Lorsque vous êtes chez vous, que vos yeux tombent sur votre Bible, sur un magazine chrétien, que vous ne savez pas quoi faire, sa voix se fera entendre et dira : « Et si on passait du temps ensemble ? »
Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, J’entrerai chez lui
Qui c’est ? Il existe une chanson pour enfant qui dit :
« toc, toc, toc, quelqu’un frappe à ma porte, toc, toc, toc, quelqu’un voudrait entrer, c’est Jésus qui veut toute la place, oui, oui, oui, j’ouvre mon cœur tout entier
toc, toc, toc, quelqu’un frappe à ma porte, toc, toc, toc, quelqu’un voudrait entrer, c’est le diable qui veut toute la place, non, non, non, mon cœur lui est fermé. »
Avez-vous reconnu la voix de Jésus ou vous laissez-vous avoir par la voix déguisée du diable ?
« Tu as menti ? ce n’est pas grave, c’était pour la bonne cause. Tu aurais dit la vérité, cela aurait fait des dégâts »
La voix du bon berger dit « ne crains point »
Jean 10/4-5 : « Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles ; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Elles ne suivront point un étranger ; mais elles fuiront loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »
Il faut vouloir laisser Jésus entrer pour qu’il puisse entrer. Si votre priorité est votre travail, votre patron, votre pasteur, … alors il ne restera pas longtemps car il ne peut pas entrer s’il y a trop de monde. Et ce qu’il veut, c’est un diner en tête à tête…
Je souperai avec lui et lui avec moi
Ici, il montre que l’échange ne va pas que dans un sens mais que nous participons tout autant à ce moment. Prendre un souper, c’est partager un moment assez long. Ce n’est pas une entrevue de quelques minutes ?
Lorsque vous passez du temps avec Dieu, avez-vous le sentiment d’être rassasié à la fin de ce moment ? Où passez-vous 2 minutes avec lui ?
Il ne suffit pas de lire la Parole de Dieu mais de s’en nourrir. Arrêtez les coupes-fins spirituels ou à l’inverse les indigestions. Il faut prendre le temps de comprendre ce que vous lisez, c’est ce qu’on appelle « méditer ».
Dans notre moment de prière, nous ne parlons pas seulement mais il faut aussi l’écouter. Souper avec Jésus, c’est aussi manger le même plat. Cela signifie partagez les mêmes aliments spirituels, les mêmes valeurs. Comment recevez-vous Jésus, avec quels couverts, assiettes, est-ce que votre cœur est propre ?
Le souper fait penser à l’intimité du soir auprès d’une cheminée, la chaleur. Que votre relation avec Jésus soit intense, intime, chaleureuse et fortifiante…
Prière : Seigneur, que jamais je ne te mette à la porte de ma vie. Donne-moi de reconnaître ta voix et ton conseil. Je prends conscience que ma relation avec toi est précieuse et je veux t’honorer dans ma vie. Je veux être bouillant pour toi et faire de toi ma priorité. Merci de m’aider par l’action de ton Saint-Esprit en moi. Amen.
Benjamin LAMOTTE